La vie
La naissance d’une fleur, dépend bien de la graine
Mais aussi de la sueur de celui qui la sème.
On décide du lieu où celle-ci grandira En faisant pour le mieux, pour qu’elle ne meure pas
Que la vie est dure, que le destin est triste
Je voudrais qu’une armure autour d’elle subsiste.
Tous mes efforts sont vains et après tant d’amour
Lorsque au petit matin, je viens en contre-jour
Mon cœur devient sombre ; La vie l’a quittée.
La vie est éphémère comme un souffle de vent
Qui emporte la poussière, qui emporte le temps.
Dieu qu’elle était belle, que sa peau était douce !
Toi qui la surveilles, maintenant de la source
Prends bien soin de son âme, qu’elle soit éternelle
Prends toutes mes larmes, dispose-les près d’elle.
Transforme-les en joyaux, en rubis, en diamants
Rien ne sera trop beau, même dans le néant.
J.R.
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